INTERVIEW DU PRESIDENT

Interview du président

LE CONSEIL RÉGIONAL TRAVAILLE POUR VOUS.

Le conseil régional du Hambol est à l’œuvre pour un mieux-être des populations de la région. Au rang de ses priorités, figure en bonne place, le volet éducation. Nous avons rencontré le président, Ibrahim Kalil Konaté qui a bien voulu nous parler des réalisations faites dans ce domaine depuis 2018. Interview !

Service Communication : Monsieur le Président, depuis votre arrivée à la tête du conseil régional du Hambol, les lignes bougent. Vous avez inscrit au rang de vos priorités, le volet éducation. Qu’est-ce qui explique cela ?

Ibrahim Kalil Konaté : Oui, effectivement l’amélioration des infrastructures éducatives et des conditions d’apprentissage des élèves a été mise au cœur de la stratégie du conseil régional du Hambol. Il fallait agir vite pour améliorer de façon qualitative et quantitative les ouvrages destinés à accompagner la politique de l’Ecole gratuite du Gouvernement.

SC : Concrètement, qu’est-ce qui a été fait dans ce domaine en termes de réalisation d’infrastructures scolaires ?

IKK : Pour vous permettre de mieux apprécier le bond qui a été fait de 2018 à ce jour (2022), il est bon de savoir d’où nous sommes partis ! et cela sans les projets d’envergure du PPU dont je continue de saluer la mise en place dès la sortie de crise, à partir de mai 2011. Les infrastructures du système éducatif étaient toutes quasiment dans un état de dégradation sans nom, et en nombre insuffisant. Au niveau du secondaire par exemple, sur 19 sous-préfectures que compte la Région, seules celles de Katiola, Fronan, Dabakala, Satama Sokoro, Niakara, Tafiré et Tortiya disposaient d’un établissement secondaire public. Soit 7 établissements secondaires avec des dégradations indescriptibles. Aujourd’hui, toutes les sous-préfectures disposent d’un établissement secondaire ! De plus, les chefs-lieux de groupes et les villages éloignés du chef-lieu de sous-préfecture disposent d’un établissement secondaire. Il y’a juste 3 mois que les collèges de Kpana Kalo, de Sokala Sobara, de Kafoudougou, de Finessiguedougou, viennent d’ouvrir et bientôt les collèges de Bokala, Lougbonou, Nassoulo, Sépikaka et le lycée d’excellence des jeunes filles de Morla Dioulasso ouvriront leurs portes. A cela, il faut ajouter la construction de plusieurs bâtiments dans les lycées de Dabakala, Katiola, Niakara, Tafiré et au Collège de Tortiya et de Satama Sokoro pour renforcer les capacités d’accueil de ceux-ci. Au total, nous avons construit un collège à Foumbolo, Niemene, Sokala Sobara, Yaossedougou, Tendene Bambarasso, Bassawa, Satama Sokoura, Niediekaha, Pangalakaha (SUCAF), Kanawolo, Finessiguedougou, Pkana Kalo, Kawolo Sobara, Kafoudougou, Arikokaha, Bokala, Morla Dioulasso, soit plus de 21 collèges si on intègre ceux qui sont en chantiers. À cela, il faut ajouter les collèges du C2D de Timbé, de Pétionara. Vous voyez que si j’étais propagandiste de service, j’allais revendiquer le titre de meilleur Président de Région de Côte d’Ivoire, en tout cas je le suis, si on s’en tient au système éducatif.Et à ces investissements, il faut noter que le préscolaire et le primaire ont été aussi servis. En effet, 140 salles de classes et 3595 tables-bancs ont été mis à la disposition des écoles primaires de la région. Enfin, il faut savoir que nous avons entrepris un vaste programme de construction de latrines dans les établissements de la région. Car il n’en existait quasiment pas. Ainsi, ce sont 136 blocs latrines qui ont été construits ces quatre dernières années.Pour parler chiffres, les investissements réalisés dans le système éducatif s’élèvent à 2 971 168 516 FCFA dont 1.140.079.351 FCFA pour le Primaire et 1.831.089.165 FCFA pour le Secondaire.

SC : Certains établissements souffraient d’un manque criard de tables-bancs rendant difficiles, les conditions d’apprentissage. Vous y avez trouvé des solutions. N’est-ce pas ?

IKK : Oui, bien évidemment ! les équipements font partie intégrante de notre action. 3595 tables-bancs au primaire et bien entendu au secondaire et pour être très précis, nous avons doté le secondaire de 3.342 tables-bancs.

SC : Il y’a quelques mois déjà, vous avez initié une vaste campagne de sensibilisation en vue de lutter efficacement contre les grossesses en milieu scolaire. Cela vous a conduit dans tous les départements sous votre coupole. Est-ce qu’on peut aujourd’hui, affirmer que cette sensibilisation a porté ses fruits ?

IKK : Nous avons fait notre devoir de sensibilisation des jeunes filles, et je profite pour saluer les vice-présidentes Mmes Assetou Koné, Kignama Soro Minata, Amy Ouattara Coulibaly et Antoinette Ouattara qui ont été à l’ouvrage pour cette mission importante. Les résultats découleront des évaluations faites par le Ministère qui avait donné les chiffres qui nous ont emmené à mettre en œuvre ce programme de sensibilisation qui a été salué par tous les acteurs concernés par la thématique des grossesses en milieu scolaire.

SC : Monsieur le Président, quelles sont vos perspectives dans le domaine de l’éducation ?

IKK : Nous pensons que le fait qu’il y’ait de plus en plus d’effectifs raisonnables dans les salles de classe et que le fait qu’ils ne se déplacent plus loin de leurs parents est une satisfaction pour l’ensemble des Conseillers Régionaux qui sont eux aussi des parents d’élèves. Lors de nos passages dans les villages ou sous- préfectures disposant de collèges, d’écoles primaires, les parents nous le rendent bien ! c’est là, toute notre satisfaction. Vous savez, des gens financent des reportages pour juste communiquer sur les points noirs de notre gouvernance, mais je considère que cela est normal car on dit que si vous ne communiquez pas sur ce que vous faites de bien, vos adversaires communiqueront sur ce que vous n’avez pas fait ! J’ai vu un reportage d’une chaine de télévision qui parlait de l’absence de logement Maître dans un village de la sous-préfecture de Tortiya, et ma réaction face à ce type de propagande est la suivante : nous avons élaboré un Plan Stratégique de Développement et ce PSD reste notre boussole ! Le Conseil Régional du Hambol construira des logements pour les maîtres qu’après avoir fini de doter les villages de centres de santé de premier contact et de logements infirmier et sage-femme ! et je pense que le maître nous sera reconnaissant de se voir bénéficier des premiers soins dans le village où il enseigne si jamais il est malade avant son transfert dans un centre au plateau technique amélioré. Et si cela est fait, nous envisagerons la construction des logements maîtres. Au passage, je note que le conseil construit des logements maîtres en raison de certains critères.

SC : Nous sommes au terme de notre entretien, votre mot de fin ?

IKK : La question de l’éducation étant traitée à plus de 95%, nous allons mettre l’accent sur l’accès à l’eau en liaison avec l’ONEP qui vient de finir les études pour 20 châteaux d’eau Multi villages et lancer le programme « Un centre de santé à moins de 10 km ». Je vous remercie.

 

Interview réalisée par le service communication du conseil régional.

LA REGION DU HAMBOL

superficie de 19 122 km²

Elle est située au centre Nord de la Côte d’Ivoire.
Elle est délimitée au nord par les régions du Poro et du Tchologo, au sud par les régions du Gbêkê et de l’Iffou, à l’est par les régions du Boukani et du Zanzan et à l’ouest par la région du Béré.